Les biais cognitifs au service du changement - AFAM #59

Les biais cognitifs au service du changement - AFAM #59
Photo by Javier Allegue Barros / Unsplash

Le terme "biais cognitif" a souvent mauvaise presse. On en a une idée péjorative, comme des faiblesses de raisonnement qui nous rendent vulnérables aux discours d'autrui.

Pourtant, à la base, un biais cognitif ne fait que désigner les raccourcis que notre cerveau prend pour naviguer, sans s'épuiser, dans un monde rempli d'informations.

D'ailleurs, on utilise chaque jour les pouvoirs des biais pour faire passer nos idées et convaincre les autres (Persuader sans manipuler, mission impossible ?).

Aujourd'hui, on vous propose d'utiliser les biais cognitifs au service du changement organisationnel. Qu'il s'agisse de maximiser l'impact de vos actions de formation, ou de favoriser l'acculturation des collaborateurs.

On se focalisera sur deux biais en particulier : le biais d'autorité et le biais émotionnel.

Biais d'autorité, sponsoring et adoption

Ce biais consiste à accorder plus de crédit au discours de ceux qui disposent d'une forme d'autorité ou d'expertise.

Dans le cadre du changement, il peut être utile de faire soutenir ce nouveau projet de formation ou les nouvelles valeurs d'entreprise par quelqu'un qui incarne une autorité reconnue.

Cet expert occupe alors un rôle de sponsor qui va entraîner une adoption plus forte par les équipes.

Biais émotionnel, marketing et engagement

Les gens prennent des décisions à partir de leurs émotions, puis les justifient par la raison.

Peu importe à quel point on se dit cartésien, notre cerveau est avant tout guidé par les émotions. C'est pour ça que certaines pubs marchent aussi bien : elles touchent une corde sensible qui nous pousse à passer à l'action.

C'est le même mécanisme en jeu quand vous voulez convaincre quelqu'un : ça marche mieux quand vous répondez à un besoin réel et lié à une émotion particulière.

Quand vous voulez favoriser le changement dans une organisation, ne négligez jamais le pouvoir des émotions. Utiliser ce biais à bon escient permet de maximiser l'engagement de ceux qui participent au programme en question.

Conclusion

Voilà deux mécanismes mentaux qui permettent de maximiser l'impact des actions de change et de formation dans une organisation.

Vous vous demandez maintenant comment mettre en place concrètement les conditions idéales pour l'adoption d'un programme de changement ou de formation à grande échelle dans votre organisation ?

On aborde le sujet en détail dans une Masterclass en petit comité le 29 juin de 12h à 13h.

Il s'adresse aux responsables Change, Learning et Formation.

Pour vous inscrire, c'est juste ici 👇


🍪
À emporter : quelques pépites à partager entre collègues

C'est tout pour cette semaine !


Quand ça sera le bon moment, voici 3 façons dont on peut vous aider :

Vous pilotez la transformation de votre organisation ? Réservez un appel de découverte avec moi pour vous présenter comment Teambakery a accompagné Renault et ses 2000+ managers dans le passage à l'hybride.

Besoin de soutien pour animer votre équipe ? Dans le Club
Teambakery, près de 4000 managers partagent vos sujets, avec 85+ ressources prêtes à l'emploi et un temps fort d'échange mensuel. Rejoignez le Club dès aujourd’hui !

Vous voulez arrêter de courir après le temps ? Mettre en place un système d'organisation simple et robuste ? Le tout en mettant vos collègues à contribution ? Alors le Time Management Challenge est fait pour vous !

À la semaine prochaine !

Baptiste.