La force de conviction par Marie-Vorgan Le Barzic, CEO de NUMA

NUMA fédère, depuis 15 ans, acteurs de l’innovation, start-ups et grands groupes autour de lieux de partage. À sa tête, Marie-Vorgan le Barzic. Trois questions à une influente au coeur des ecosystèmes.

La force de conviction par Marie-Vorgan Le Barzic, CEO de NUMA

Véritable hub international, NUMA fédère, depuis 15 ans, acteurs de l’innovation, start-ups et grands groupes autour de lieux de partage. À sa tête, Marie-Vorgan le Barzic. Trois questions à une influente au coeur des ecosystèmes.

Dans le cadre de notre édition Susciter l'intérêt, l'équipe Teambakery a cherché à comprendre comment une organisation en réseau comme NUMA se développe. Nous sommes allés à la rencontre de Marie-Vorgan pour parler culture de l'influence et travail en équipe.

En tant qu’agent de liaison entre startups et grands groupes, comment NUMA a-t-il fait de la force de conviction l’une de ses compétences clés ?

Effectivement, NUMA a un rôle très sensible dans l’orchestration de la collaboration entre ces deux types d’organisations qui a priori n’ont pas les mêmes temporalités ni les mêmes enjeux. Pourtant, on y arrive en jouant sur le partage de valeurs communes et sur notre capacité à faire émerger rapidement des opportunités de business long terme. A titre d’exemple, ce que réalisent en ce moment Suez et Craft.ai pour l’optimisation de la collecte des déchets est extraordinaire : on passe en ce moment d’un pilote dans le XIVe arrondissement à un déploiement international. Ce sont donc l’expérience et la confiance qui sont au centre de notre pouvoir de conviction.

Vous êtes aujourd’hui présents dans huit villes à travers le monde avec un modèle de partenariats locaux. Comment réussissez-vous à convaincre ces acteurs régionaux de travailler sous la bannière NUMA ?

A priori, il n’y a pas de recette miracle, nous avons une histoire commune unique avec chaque partenaire. Néanmoins, notre façon d’approcher une nouvel écosystème s’est systématisée au fil de notre histoire. On commence par cartographier le tissu numérique de la région et on rentre en contact avec ces acteurs afin de mailler rapidement et d’identifier le partenaire potentiel, celui qui nous rappelle notre situation, 5 ou 6 ans en arrière. Nous le rencontrons et lui proposons de passer d’une logique opportuniste à un mode de fonctionnement plus industriel. Là encore, les valeurs qui nous animent, avec la technologie au bénéfice de l’Humanité au centre, sont des accélérateurs de collaboration. Enfin, nous avons aussi une tête chercheuse chez NUMA, un Chief Opportunity Officer, dont le rôle est du domaine de l’influence pure : il tisse des liens et identifie des partenariats potentiels.

Vous devez être très sollicitée pour des demandes de collaboration, quels sont les leviers auxquels vous êtes sensible personnellement ?

La recommandation fonctionne toujours et je dirai que la persévérance est également efficace: une bonne relance pro-active paie toujours avec moi. Bien plus, c’est l’énergie que la personne va dégager durant notre rencontre le facteur le plus déterminant quand on parle d’influence. Cela se traduit par une qualité d’écoute et une dynamique de rebond dans l’échange. Je fonctionne d’ailleurs sur ce mode à titre personnel.

Merci Marie-Vorgan

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