Avoir un side project pour continuer à apprendre : l’exemple du podcast - AFAM #112
J’ai lancé Learning by doing il y a 30 mois.
Un podcast dans lequel j'explore le futur de l’apprentissage.
Avec celles et ceux qui font de l’apprentissage, la curiosité, le moteur de leur vie pro.
Et jamais je n’aurais pensé autant apprendre avec ce projet.
En quelques chiffres :
- 123 épisodes
- 97 invités reçus
- 37169 écoutes soit environ 26 mois de temps d’écoute cumulé 🫣
- Une audience équilibrée (48% hommes - 52% femmes) et qui a entre 36 et 55 ans.
Au-delà de ce bilan chiffré, ce sont des rencontres, des discussions, des débats à la fois constructifs.
Voici mes 5 enseignements majeurs.
L’apprentissage passe par l'échange
J’ai créé ce projet pour ça.
Appréhender chaque semaine un peu mieux les facettes d’un domaine que je ne connaissais que peu : celui de l’apprentissage en entreprise.
Convaincu qu’on se nourrit de l’expérience des autres, je suis allé à la rencontre de celles et ceux qui font dans ce domaine.
Qu’elles et ils m’expliquent leurs challenges, leurs convictions, leurs réussites, leurs échecs, leurs apprentissages à eux.
À la question récurrente "Et comment toi, tu apprends ?", 90% d'entre eux m'ont répondu en rencontrant des gens.
CQFD.
Le format sert autant l’interviewé que l’auditeur
Un invité sur 4 m’a demandé le fichier audio directement après l’enregistrement.
Pourquoi ? Parce qu’ils avaient sans doute passé un bon moment mais surtout parce qu’ils avaient réussi à formuler leur thèse de façon claire et illustrée.
Sans être interviewer, c’est ce que je cherchais : partages des exemples concrets, des projets réels et sortir de l’injonction.
Un moyen efficace de m’immiscer dans les organisations pionnières
En tant que consommateur de podcast, je trouvais que les invités se livraient parfois beaucoup chez mes confrères podcasteurs.
J’ai compris que le format audio et la discussion en tête-à-tête invite à la confidence, au témoignage sincère et sans filtre.
On a aussi le temps de formuler (et reformuler si nécessaire) son propos. Ça évite les phrases rapides sorties de leurs contextes qui finissent dans un article de presse qu'on n'a pas pu relire.
Du partage naît les opportunités
J’ai créé ce projet avec l’envie de simplement partager ma quête, mon recensement des initiatives intéressantes et bonnes pratiques.
2 ans plus tard, je constate que :
- Certains invités sont été sollicités pour des interventions suite à leur passage sur Learning by doing
- Certains invités ont signé des contrats après leur passage. C’est notre cas aussi.
- Des sponsors se sont intéressés au projet
- J’ai la chance de rencontrer d’autres podcasters avec qui on a monté le gouter RH
- J’ai construit un réseau d’experts que je peux mobiliser sur des projets
- Je reçois chaque mois de façon directe ou non des messages de soutien et d’intérêt.
La puissance du side project pour progresser
Rétrospectivement, je constate qu'on arrive parfois à un blocage sur son cœur d’expertise : trop d'enjeux, trop de parties prenantes, trop de tension, trop de deadlines.
Trouver une zone d’exploration vierge, une sorte de bac à sable dans lequel on peut tester des choses plus librement est un réel levier d’apprentissage.
La motivation est plus naturelle, l’erreur sans conséquence, l’effet fourni bien inférieur aux bénéfices reçus.
Enfin, les apprentissages rejaillissent sur le cœur d’expertise. On a validé par exemple que des approches alternatives fonctionnent, qu'on peut faire plus simple, plus rapide avec un résultat similaire.
Bref, je vous souhaite de trouver votre « side project » pour continuer à apprendre chaque jour.
Pour conclure cette édition, je vous invite à découvrir Learning by doing en cliquant sur ce bouton et à vous abonner via votre plateforme d'écoute favorite pour ne pas louper les prochains épisodes.
Ainsi, je vous accompagnerai durant votre prochain trajet 😜
Quand ça sera le bon moment, voici 3 façons dont on peut vous aider :
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À la semaine prochaine !
Baptiste.